Exposition "Dialogues" - juin 2003

Nelly Puliero, Micheline Pujolle (Joa)        Galerie Arlev'art, Paris 4

Exposer à deux. Se lancer une première fois en se tenant la main, pour avoir moins peur du doute, plus de courage pour oser être peintre au moins une fois…

Et maintenant ? Montrer ce qui nous rapproche ou ce qui nous différencie ?

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1 + 1 = 2

Première idée, toute simple : chacune son mur, chacune ses choix.

Vient le moment de la découverte du travail de l’autre et de ses peintures préférées. Deux tableaux se rejoignent dans une harmonie. Pourquoi ne pas continuer à les rapprocher ?

 1 + 1 = 1

Deuxième idée : trouver les points communs, la forme, la couleur… Qu’est-ce qui chez l’une rappelle un peu de l’autre ?

Au fil du dialogue, les tableaux convergent. Chaque toile est un mot posé qui en appelle un autre. Des phrases apparaissent en douceur, accord mélodieux.

Vient le moment de vérité : l’accrochage grandeur nature dans une galerie, à Bastille, Paris, France…

Et le regard d’Olivier Wahl nous fait découvrir que notre belle harmonie a gommé l’identité de chacune. Rien ne permet de savoir qui est qui. Après tout, ça pourrait être l’œuvre d’un seul et même peintre. Et si derrière l’uniformité se cachait la peur de chacune d’oser affirmer son identité de peintre ?

Expliciter notre choix de présentation pour les spectateurs. Alors là, tout se mélange. Que faisons-nous ?

1 + 1 = 3

Troisième idée : provoquer la rupture pour faire jaillir la différence et lui laisser toute sa place. Le vrai dialogue s’installe. On n’échange plus des points communs, mais des points de vue. L’une dit « bleu », l’autre lui répond « rouge » : décalage. Un nouveau rythme surgit. L’espace se fait vivant. Et tant pis pour la peur, la vie c’est aussi ça. Et tant mieux pour la joie de la rencontre.

Aujourd’hui un nouveau dialogue commence… avec vous !

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